et une ultime fantaisie pour ce baisser de rideau du 13 août 2019, avec un point commun… ils ont réuni…


(Coll. Enard

Gilberte de Courgenay a tissé un trait d’union entre la Suisse romande et la Suisse allemande avec sa chanson – les couplets en allemand et le refrain en français.

(source: Coll. du Musée jurassien d’art et d’histoire, Delémont)
Tous les chemins menaient au pont. Le voyageur, à pied, à cheval ou en diligence, passait obligatoirement par ce pont. Par la porte des Moulins, il accédait à la cité, vers Bâle c’était la porte au Loup et pour gagner l’Ajoie ou la capitale des princes-évêques, il empruntait la Porte de Porrentruy. (Source: J.-L. Rais)
Pendant 150 ans la famille Enard rythmera le temps, les saisons, immortalisera avec leur objectif des événement joyeux, parfois aussi émouvants. Des portraits qui garniront les albums-souvenirs, qui réuniront des générations par l’image.
Et ce 13 août – avant de fermer l’échoppe – un dernier clic, c’est le sourire de la Petite Gilberte sur le pont de la Maltière

et le pont de la Maltière on arrivait à Delémont
Les trois coups ont retenti ce vendredi 13 août 1869. Le rideau s’ouvre…

(création François Enard, septembre 2019)
“Mon arrière-grand-père François-Joseph – (1843 – 1907) – travaillait dans une pharmacie, à Paris, et c’est là qu’il fit la connaissance de Claude-Antoine Lumière, père des deux inventeurs du cinématographe. Ils sont devenus amis. Lumière a initié mon arrière-grand-père à faire de la photo. Ils se sont retrouvés à Porrentruy, et Joseph Enard a racheté le matériel d’Antoine Lumière.
Non seulement photographe, François-Joseph était peintre, chasseur, musicien, grand pisciculteur du Jura, ami des Japy de Beaucourt.
En sport: 1er prix de Bâle gymnaste distingué: couronné fédéral Le Locle 1865, Bellinzone 1868, couronné cantonal Soleure 1863, membre du jury à Berne en 1866. Lutte: 1er prix à la fête de lutte à Berne en 1866 sur 500 lutteurs. Accueil en fanfare aux Rondez.
Au piano, son fils, François-Joseph Enard – dit Jules – photographe, musicien (1876-1918)

diplômé du Conservatoire de Bâle
A Delémont, François-Joseph (1843) adopte comme raison sociale peintre et photographe et loge à la Porte au Loup, sa propriété, puis déménage dans la petite maison, sise autrefois à l’avenue de la gare et remplacée par un immeuble.
Marie-Lise-Joséphine, née Bourquard et ses trois enfants. Deux oncles (3e génération), Georges et Maurice. Cinquième génération, Laurent et Raphaël, photographes aussi, mais autrement, numérique oblige.
A gauche, François, 4e génération, 50 ans d’activité dans le magasin familial vient de faire son entrée dans le club des retraités, ce 13 août 2019 et le même François, à droite, pas encore passionné de photo, mais de moto, 13 ans et une Jawa.

Comme une vie … avec sa courbe ascendante et sa courbe descendante
(coll. Musée jurassien d’art et d’histoire, Delémont)
Prendre un aîné par la main…
Pare ènne véye dgent pai lai main
et lui chanter des refrains, en pensant que bientôt viendra le jour d’être un ancien à son tour…
Èt yi tchaintaie des r’dyïndiats
En musaint que bïntôt veré le djo
D’étre ènne véye dgent en son to.
Sur une musique d’Yves Duteil, arrangement et paroles d’après l’équipe d’animation des Chênes, Fribourg, Djasans.ch
Interprété par Marie-Madeleine Oriet et Denis Frund Delémont
Au piano Jean-François Lachat, Courgenay