Gilberte, sa voix et des récits

18 ans et un joli minois (photo: coll. MHDP)
(Source: archives TSR, 6 juillet 1994). Avec la voix de Jean-Jacques Langendorf, écrivain, historien (source Wikipedia)

La chanson

Hiver 1915/1916, deux soldats lucernois de l’Entlebuch – Lustenberger, trompettiste et Portmann, tambour, stationnés à Courgenay, composent mélodie et paroles, qui seront interprétées par le chansonnier Ladislaus Krupski, alias Hanns in der Gand (source: Franz Burgert, das Lied von Courgenay)

Sa signature

Montavon, puis Schneider, mais précisément de “Courgenay”, sans ambition de noblesse
Source: Forum 13 août 2022, archives TSR

Officiers ou “Piou-Piou” peu importe

Gilberte accueillait de bon coeur, sans se soucier d’une réservation…

Autrefois, piou-piou, familier, signifiait simple soldat, généralement dans l’infanterie (mbl)

Source: archives TSR mon canton en trois icônes 11 juillet 2022

Les accents

Gilberte – qui maîtrisait parfaitement l’allemand – mais fidèle à ses racines, n’avait pas perdu son accent, ô combien chaleureux, des “r” un brin rocailleux, typique à cette région rurale ajoulote, où l’on s’exprimait à cette époque en patois dans toutes les chaumières.

Leur disparition

Les accents disparaissent un peu partout du fait des brassages des populations et de l’influence des médias. Les expressions locales, c’était le charme et l’identité d’un région.

Chanteurs du début du 20e siècle

Maurice Chevalier roulait ses “r”, peut-être pour se conformer à l’enseignement du “Conservatoire”.

Ou

Edith Piaf, plus expressif, avec un “r” grasseyé

Cri du Coeur, paroles de Jacques Prévert, musique d’Enrico Crolla (domaine public)

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