
La chanson
Hiver 1915/1916, deux soldats lucernois de l’Entlebuch – Lustenberger, trompettiste et Portmann, tambour, stationnés à Courgenay, composent mélodie et paroles, qui seront interprétées par le chansonnier Ladislaus Krupski, alias Hanns in der Gand (source: Franz Burgert, das Lied von Courgenay)
Sa signature

Officiers ou “Piou-Piou” peu importe
Gilberte accueillait de bon coeur, sans se soucier d’une réservation…
Autrefois, piou-piou, familier, signifiait simple soldat, généralement dans l’infanterie (mbl)
Les accents
Gilberte – qui maîtrisait parfaitement l’allemand – mais fidèle à ses racines, n’avait pas perdu son accent, ô combien chaleureux, des “r” un brin rocailleux, typique à cette région rurale ajoulote, où l’on s’exprimait à cette époque en patois dans toutes les chaumières.
Leur disparition
Les accents disparaissent un peu partout du fait des brassages des populations et de l’influence des médias. Les expressions locales, c’était le charme et l’identité d’un région.
Chanteurs du début du 20e siècle
Maurice Chevalier roulait ses “r”, peut-être pour se conformer à l’enseignement du “Conservatoire”.
Ou
Edith Piaf, plus expressif, avec un “r” grasseyé
Félicitations Madeleine, tu as fait un bien beau site…
Hervé de Weck