Courgenay, une rue Petite-Gilberte et non loin… rue Paul-Montavon

La famille Montavon

Assise sur de solides principes, le foyer accueillera huit enfants, dont trois décéderont en bas âge.

Source: geneanet.org jmontavon
En Fontaine-Allée, acquise en 1894, maison natale de la Petite Gilberte (photo MBl.)
Hôtel de la Gare: de gauche à droite: Paul, Gilberte, Fernande, les parents Montavon, Camille et Gustave junior (source: coll. MHDP)

Courgenay, Rue Paul-Montavon qui rejoint rue Petite-Gilberte

Paul Montavon

27 mars 1904 – 20 mars 1975 (source: Denis Moine)

Dernier-né de Gustave Montavon et de Lucine, née Laville, frère de la Petite Gilberte. Musicien et compositeur, connu sous le nom de “MAESTRO“. Il épouse en 1933 Marie-Thérèse, née Hüsser. Trois enfants égaieront leur foyer, Erwin, Eliane et Michèle.

Marie-Thérèse et Paul au temps de leur jeunesse (Source: “ArCJ, 178 J Co 261”

A l’Hôtel de la Gare… pendant la guerre 1914-1918

le jeune Paul – très doué pour la musique – débuta en “tirant l’accordéon”, selon sa propre expression, dispensant ainsi aux soldats de bons moments de détente.

Des soldats musiciens avec Paul à l’accordéon (photo collection MHDP)

Paul fréquenta l’école primaire de son village, puis le Collège Saint-Charles avant d’aborder les cours de l’Ecole cantonale. En 1923, diplômé commercial, il opta définitivement pour la musique. Après de solides études au Conservatoire de Bâle – en 1929 – il fut diplômé, branche principale le piano. Brevet de virtuosité en poche, il enseigna aussi le chant et le violon à l’Ecole cantonale de Porrentruy, puis dix ans plus tard à l’Ecole normale des instituteurs. Chef de la fanfare municipale de Courgenay, ainsi que de celle de Porrentruy, il anima des stages de direction pour la Fédération jurassienne de musique. Directeur du groupe des Vieilles Chansons de Porrentruy, il composa de nombreuses partitions de musique pour chorales et opérettes. (Source: DIJU)

Concert Fanfare et Ste-Cécile 1979

Le 28 avril 1979, la Fanfare et la Ste-Cécile de Saint-Ursanne avaient uni leurs instruments et leurs voix pour donner un concert

Souvenir d’une valse

Musique de Paul Montavon, paroles de Henri Devain (Source: ArCJ)

Chante Jura

Chante Jura: collection A. Schiess
Une partition signée Paul Montavon, à l’intention de l’un de ses élèves Alfred Schiess, Ecole normale des instituteurs, années 1957-1961

Salut à l’Ajoie

composé par Paul Montavon et interprété pour la Fête jurassienne de musique de 1939 fut même joué en dehors des frontières nationales.

Une marche vive, éclatante, populaire qui a fait le tour du monde (domaine public)

Lors des festivals des Fanfares d’Ajoie

tous les musiciens se réunissent pour interpréter la toujours et célèbre marche d’ensemble (photo Fédération des Fanfares d’Ajoie)
Salut à l’Ajoie, interprété par l’Ecole de recrues inf. mont. Savatan 2014, source: youtube

Dans la foulée, petit clin d’œil aux années 1950

Collection: Jacqueline Hêche

Et toujours le même piano…

de l’époque de la Petite Gilberte et de son frère Paul

De gauche à droite: Raymond Comment, Marcel Hêche, Milo Bouvier, Marius Gaignat, Marcel Berberat, M. Girardin (photo coll. Jacqueline Hêche)

Année 1953, ce soir jeunes et moins jeunes dansent aux sons de l’orchestre “Métropole”

Les Oignons de Sidney Bechet: un succès dans les années 1950 (Source: domaine public)

1918-1919 il y a eu la grippe espagnole

Et puis 100 ans après

Une autre pandémie

Et les recommandations de l’OFSP

qui devinrent très strictes et toutes ses variantes, pendant deux longues années, avec entre autres interdiction de se réunir!

Autrefois “Les Enfants de la Covatte”

Une fanfare qui a commencé’ son existence piano pour évoluer crescendo et atteindre un mouvement allegro maestoso.

une fanfare fondée par 24 “Tiaissèts, le 4 avril 1908 (source: covatte.ch/historique)

devenue en 1991 “L’Ensemble de Cuivres la Covatte”

– Jamais à court d’idées les “Tiaissèts” (les habitants de Coeuve en patois ) n’ont pas seulement voulu rendre hommage à ceux qui étaient au front du coronavirus, mais ont souhaité mettre de la fantaisie et de la gaieté dans les cœurs en interprétant d’une façon toute particulière Le Salut à l’Ajoie – autrement dit “l’Hymne ajoulot”. Une fanfare qui interprète une marche alors que ses musiciens sont confinés chacun chez soi? Chaque musicien s’est enregistré et photographié.

Un mémorable concert grâce à l’ingéniosité de Martin Trouillat qui a récolté et assemblé 18 images en une vidéo des plus originales

Sans oublier de faire santé

aivo ènne boènne damè (bonne damassine)
ou pourquoi pas une bière “Corona”

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