La famille Montavon
Assise sur de solides principes, le foyer accueillera huit enfants, dont trois décéderont en bas âge.
Paul Montavon
Dernier-né de Gustave Montavon et de Lucine, née Laville, frère de la Petite Gilberte. Musicien et compositeur, connu sous le nom de “MAESTRO“. Il épouse en 1933 Marie-Thérèse, née Hüsser. Trois enfants égaieront leur foyer, Erwin, Eliane et Michèle.
A l’Hôtel de la Gare… pendant la guerre 1914-1918
le jeune Paul – très doué pour la musique – débuta en “tirant l’accordéon”, selon sa propre expression, dispensant ainsi aux soldats de bons moments de détente.
Paul fréquenta l’école primaire de son village, puis le Collège Saint-Charles avant d’aborder les cours de l’Ecole cantonale. En 1923, diplômé commercial, il opta définitivement pour la musique. Après de solides études au Conservatoire de Bâle – en 1929 – il fut diplômé, branche principale le piano. Brevet de virtuosité en poche, il enseigna aussi le chant et le violon à l’Ecole cantonale de Porrentruy, puis dix ans plus tard à l’Ecole normale des instituteurs. Chef de la fanfare municipale de Courgenay, ainsi que de celle de Porrentruy, il anima des stages de direction pour la Fédération jurassienne de musique. Directeur du groupe des Vieilles Chansons de Porrentruy, il composa de nombreuses partitions de musique pour chorales et opérettes. (Source: DIJU)
Concert Fanfare et Ste-Cécile 1979
Le 28 avril 1979, la Fanfare et la Ste-Cécile de Saint-Ursanne avaient uni leurs instruments et leurs voix pour donner un concert
Souvenir d’une valse
Chante Jura
Salut à l’Ajoie
composé par Paul Montavon et interprété pour la Fête jurassienne de musique de 1939 fut même joué en dehors des frontières nationales.
Lors des festivals des Fanfares d’Ajoie
Dans la foulée, petit clin d’œil aux années 1950
Et toujours le même piano…
de l’époque de la Petite Gilberte et de son frère Paul
Année 1953, ce soir jeunes et moins jeunes dansent aux sons de l’orchestre “Métropole”
1918-1919 il y a eu la grippe espagnole
Et puis 100 ans après
Une autre pandémie
qui devinrent très strictes et toutes ses variantes, pendant deux longues années, avec entre autres interdiction de se réunir!
Autrefois “Les Enfants de la Covatte”
Une fanfare qui a commencé’ son existence piano pour évoluer crescendo et atteindre un mouvement allegro maestoso.
devenue en 1991 “L’Ensemble de Cuivres la Covatte”
– Jamais à court d’idées les “Tiaissèts” (les habitants de Coeuve en patois ) n’ont pas seulement voulu rendre hommage à ceux qui étaient au front du coronavirus, mais ont souhaité mettre de la fantaisie et de la gaieté dans les cœurs en interprétant d’une façon toute particulière Le Salut à l’Ajoie – autrement dit “l’Hymne ajoulot”. Une fanfare qui interprète une marche alors que ses musiciens sont confinés chacun chez soi? Chaque musicien s’est enregistré et photographié.