A la ferme-frontière du Canada (commune de Montignez), un grand nombre de soldats gardant la frontière ont été accueillis chez Hélène et Maria Jolidon.

Et ici à Courfaivre, tout laisse à supposer que la cavalerie a séjourné dans cette grange…

ce sont les parements des uniformes
de dragon (Photo O. Clory)
Lugnez, Miécourt, Boncourt, Les Pommerats et bien d’autres localités ont accueilli des soldats. En Ajoie et aussi ailleurs, il y a eu plusieurs Gilberte totalement inconnues qui se sont engagées pour soutenir le moral des soldats, en distribuant des habits, en tricotant des chaussettes, en organisant des collectes. (Source MHDP)

On y confectionne des uniformes (Archives fédérales)
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Le couteau de la faucheuse est actionné par les chevaux (Archives fédérales)

le govier accroché à la ceinture (Archives fédérales)


Sous les drapeaux, mais accidentés ou convalescents….
… pour écourter le temps, on a la possibilité d’exercer l’art du chant en rejoignant une chorale

les cœurs sont prêts à se comprendre (source: citations chorales et musicales)
(Archives fédérales)
interprété par le Groupe vocal Les Branles-Glottes
Pacifique vision

(Source: l’Illustré no 31 du 2 août 1934)
Les ordres pour les chevaux: ueh (en avant), ôt (à droite), ucht (à gauche), arrière (reculer), ôôh (arrêt)
Nos chevaux, particulièrement ceux de l’excellente race des Franches-Montagnes, ont eu – c’est le cas de le dire – un rude coup de collier à donner toute la durée de l’occupation des frontières, soit comme bête de trait ou de somme, soit comme montures. Parfois même ils furent rendus provisoirement aux travaux de l’agriculture, ainsi que le montre cette curieuse photographie. En temps de guerre, en effet, il ne suffit pas qu’un peuple soit prêt, militairement. Il importe de mobiliser aussi les forces économiques du pays tout entier, de peur de voir apparaître le spectre de la famine. (Source: l’Illustré numéro spécial consacré au 20e anniversaires de la mobilisation. No 31 du 2 août 1934, archives MHDP)
Clin d’œil au passé en chanson et en patois
Véye Tchainson….
…”Les papons” djâsïnt de lai dyerre, des airmaies qu’aivïnt tot détru …
“Les grands-pères parlaient de la guerre, des armées qui avaient tout détruit… (paroles de L. Lièvre, Djasans.ch)
accompagnement et interprétation Tetralyre 1978